MAHENDRAH GOONIAH – L’INGÉNIEUX

MAHENDRAH GOONIAH – L’INGÉNIEUX

Mahendrah plus connu sous le nom de Manoj dans le quartier de Plaine Sophie a 54 ans. II nous confie fièrement qu’il est marié depuis 29 ans et a 2 enfants, une fille de 27 ans qui étudie la psychologue et un garçon ingénieur en robotique de 26 ans. Manoj est un passionné de photographie et d’agriculture, il aime la beauté de la nature.

L’agriculture a toujours fait partie de la vie de Manoj. Petit déjà, il aide son père au champ à la Marie par devoir puis la passion grandit peu à peu. À sa sortie de scolarité, « school certificate », le marché de l’emploi est difficile, plusieurs de ces amis même s’ils sont qualifiés peinent à trouver un emploi. Manoj décide de se lancer directement dans l’agriculture comme une évidence. Il continue sur la lignée de son père à planter des carottes, choux, concombres, potirons, légumes adaptés à la région de la Marie-Plaine Sophie.

Aujourd’hui, Manoj nous raconte qu’ils sont déjà 5 ou 6 planteurs « cam’rads » à avoir créé une société afin de pouvoir mutualiser certains couts, de pouvoir répondre à de grosses commandes groupées de la part de gros distributeurs, notamment de distribution et partager des meilleures pratiques pour toujours être à l’avant-garde, chose très importante pour lui. Il nous raconte avoir fait un stage d’Eurogap, 15 ans de cela. Les formations prennent parfois beaucoup de temps sur la journée d’un planteur mais Manoj pense au long terme et s’accorde de temps d’enrichissement.

Manoj est heureux de faire ce qu’il fait. Être en communion avec la nature lui correspond mieux que de penser être dans un bureau. Il a besoin de bouger, d’être « on the move » comme on dit à Maurice. D’aller découvrir de nouvelles méthodes, de ‘débrouiller’ une situation complexe, c’est un vrai entrepreneur. Ce qu’il aime le moins l’administration, la paperasserie et la comptabilité. Il dit avoir de la chance que ce sont les domaines gérés par son épouse, qui le complète bien. Autres difficultés de son métier, c’est le fort taux d’incertitudes d’une récolte et la difficulté de trouver des travailleurs dans la nouvelle génération. Il faut donc une bonne dose de passion pour aimer l’agriculture. Beaucoup de gradués restent théoriques et ne s’intéressent pas à la pratique aux champs. Ce maillon est essentiel à l’avancée.

Manoj a toujours été un fervent défenseur d’une culture « propre ». Ca ne veut pas dire qu’il n’utilise pas de pesticides mais il a appris à savoir utiliser les bonnes doses aux bons moments par rapport à sa récolte.

Manoj regrette que la qualité soit des fois aujourd’hui sacrifiée au profit de prix les plus bas. Il est conscient que le projet smart agriculture arrivera certainement à valoriser son produit et peut-être à lui conférer un label mettant en avant cette valeur ajoutée qu’est la méthode raisonnée.

Manoj a 4 hectares ou il cultive des légumes variés mais également de la culture protégée ou il cultive des pommes d’amour. Cela lui permet de lisser les saisonnalités et d’avoir une production continue.  Il plante aussi depuis toujours de l’ail et s’est mis à le transformer en cinq produits qu’il a réglementés : ail confit, achard d’ail, ail écrasé, ail et gingembre écrasé et ail aux fines herbes écrasées. Il possède son propre atelier de transformation et les commercialises sous la marque L’ail Pays.

Manoj est fier de dire qu’il cultive des produits sains pour la population mauricienne. Dès son début en agriculture, Manoj a beaucoup contribué et même certainement initié la mécanisation en champs à Maurice. Il a inventé un « tool bar » qui s’adapte à un tracteur et peut faire 3 taches à la fois. Aujourd’hui, cet  équipement est répandu à Maurice à partir de la coopérative. Il entend parler du projet Smart Agriculture par le FAREI.  Ayant  toujours été pionnier en agriculture, il décide de s’y intéresser. Ce projet, c’est l’avenir, c’est la transmission qu’il veut laisser à ses enfants.

Manoj pense que le Projet Smart Agriculture arrivera à faire de la visibilité sur les produits d’agriculture raisonnée. Les clients doivent comprendre et être conscients de cette différence. « La terre ne nous appartient pas, nous devons la respecter et la sauvegarder pour nos enfants ».  Il pense que les jeunes avec leurs nouvelles façons de consommer devraient être plus enclins à préférer ce genre de production.   

De l’agriculture à Maurice, il décrit le manque de continuité entre les différents mandats politiques. Il pense qu’on devrait avoir une stratégie et un plan long terme qui doit être maintenu transversalement par tous gouvernements entrants. « On ne peut pas continuer à faire et défaire, assez de fire fighting, vu le budget alloué à l’agriculture, avec de la continuité, on aurait du être beaucoup plus loin devant, ne serais-ce qu’en suivi administratif ».     

Selon lui, les initiatives privées telles que le projet Smart agriculture font avancer la cause de l’agriculture à Maurice en nous apportant entre autres, de riches apports de consultants étrangers. Cependant, ce n’est pas un tout, le public devra s’y mettre et travailler de concert avec le privé. 

Mahendrah Gooniah – L’ingénieux

Mahendrah Gooniah

L’ingénieux

d93c289d-d0bf-49c7-91d0-552a13421c88

Mahendrah plus connu sous le nom de Manoj dans le quartier de Plaine Sophie a 54 ans. II nous confie fièrement qu’il est marié depuis 29 ans et a 2 enfants, une fille de 27 ans qui étudie la psychologue et un garçon ingénieur en robotique de 26 ans. Manoj est un passionné de photographie et d’agriculture, il aime la beauté de la nature.

L’agriculture a toujours fait partie de la vie de Manoj. Petit déjà, il aide son père au champs à la Marie par devoir puis la passion grandit peu à peu. A sa sortie de scolarité, « school certificate », le marché de l’emploi est difficile, plusieurs de ces amis même s’ils sont qualifies peinent a trouver un emploi. Manoj décide de se lancer directement dans l’agriculture come une évidence. Il continue sur la lignée de son père à planter des carottes, choux, concombres, potirons, légumes adaptés à la région de la Marie-Plaine Sophie.

Aujourd’hui, Manoj nous raconte qu’ils sont déjà 5 ou 6 planteurs « cam’rads » à avoir créer une société afin de pouvoir mutualiser certains couts, de pouvoir répondre à de grosses commandes groupées de la part de gros distributeurs, notamment de distribution et partager des meilleures pratiques pour toujours être à l’avant garde, chose très importante pour lui. Il nous raconte avoir fait un stage d’Eurogap, 15 ans de cela. Les formations prennent parfois beaucoup de temps sur la journée d’un planteur mais Manoj pense au long terme et s’accorde de temps d’enrichissement.

Manoj est heureux de faire ce qu’il fait. Etre en communion avec la nature lui correspond mieux que de penser être dans un bureau. Il a besoin de bouger, d’être ‘on the move’ comme on dit à Maurice. D’aller découvrir de nouvelles méthodes, de ‘débrouiller’ une situation complexe, c’est un vrai entrepreneur. Ce qu’il aime le moins l’administration, la paperasserie et la comptabilité. Il dit avoir de la chance que ce sont les domaines gérés par son épouse, qui le complète bien. Autres difficultés de son métier, c’est le fort taux d’incertitudes d’une récolte et la difficulté de trouver des travailleurs dans la nouvelle génération. Il faut donc une bonne dose de passion pour aimer l’agriculture. Beaucoup de gradués restent théoriques et ne s’intéressent pas à la pratique aux champs. Ce maillon est essentiel à l’avancée.

Manoj a toujours été un fervent défenseur d’une culture « propre ». Ca ne veut pas dire qu’il n’utilise pas de pesticides mais il a appris à savoir utiliser les bonnes doses aux bons moments par rapport à sa récolte.

Manoj regrette que la qualité soit des fois aujourd’hui sacrifiée au profit de prix les plus bas. Il est conscient que le projet smart agriculture arrivera certainement à valoriser son produit et peut-être à lui conférer un label mettant en avant cette valeur ajoutée qu’est la méthode raisonnée.

Manoj a 4 hectares ou il cultive des légumes variés mais également de la culture protégée ou il cultive des pommes d’amour. Cela lui permet de lisser les saisonnalités

et d’avoir une production continue.  Il plante aussi depuis toujours de l’ail et s’est mis à le transformer en cinq produits qu’il a règlementé : ail confit, achard d’ail, ail écrasé, ail et gingembre écrasé et ail aux fines herbes écrasé. Il possède son propre atelier de transformation et les commercialises sous la marque  L’ail Pays.

Manoj est fier de dire qu’il cultive des produits sains pour la population mauricienne. Des son début en agriculture, Manoj a beaucoup contribué et même certainement initié le mécanisation en champs à Maurice. Il a inventé un « tool bar » qui s’adapte à un tracteur et peut faire 3 taches à la fois. Aujourd’hui, cet  équipement est répandu à Maurice à partir de la coopérative. Il entend parler du projet Smart Agriculture par le FAREI.  Ayant  toujours été pionnier en agriculture, il décide de s’y intéresser. Ce projet, c’est l’avenir, c’est la transmission qu’il veut laisser à ses enfants.

Manoj pense que le Projet Smart Agriculture arrivera à faire de la visibilité sur les produits d’agriculture raisonnée. Les clients doivent comprendre et être conscients de cette différence. « la terre ne nous appartient pas, nous devons la respecter et la sauvegarder pour nos enfants ».  Il pense que les jeunes avec leurs nouvelles façons de consommer devraient être plus enclins à préférer ce genre de production.   

De l’agriculture à Maurice, il décrit le manque de continuité entre les différents mandats politiques. Il pense qu’on devrait avoir une stratégie et un plan long terme qui doit être maintenu transversalement par tous gouvernements entrants. « On ne peut pas continuer à faire et défaire, assez de fire fighting, vu le budget alloué à l’agriculture, avec de la continuité, on aurait du être beaucoup plus loin devant, ne serais-ce qu’en suivi administratif ».     

Selon lui, les initiatives privées telles que le projet Smart agriculture font avancer la cause de l’agriculture à Maurice en nous apportant entre autres, de riches apports de consultants étrangers. Cependant, ce n’est pas un tout, le public devra s’y mettre et travailler de concert avec le privé. 

Archives