Aujourd’hui âgé de 35 ans et célibataire, Nithun Luckmun accompagne son père, lui-même, planteur à la Laura, depuis l’âge de 11 ans. Si à l’époque, ils plantent Chouchous, Calbasses, Pipangaille et Margoses, aujourd’hui, lui favorise plutôt des pommes d’amour, des pommes de terre, Calbasses, haricots et autres dépendant de la saison.

À l’avenir, il souhaiterait faire un peu plus de pomme d’amour, chouchou, chou-fleur, giraumon et pomme de terre en rotation.

Il travaille sur un champ de 5 arpents qu’il loue depuis 5 ans. Aidé de 2 autres membres de sa famille à plein temps et de 2 personnes à mi-temps.

Sa vision : consolider ses acquis sur ce terrain avant de s’agrandir. Il aimerait trouver des solutions alternatives pour remplacer les pesticides qui ont été interdits contre les mouches des fruits et les thrips.

Son objectif : Produire de bons légumes. Plus tard, il aimerait avoir une serre.

Ce qu’il aime le plus dans son métier : l’indépendance et l’autonomie que son activité lui procure – « personne ne vous dit ce que vous avez à faire ».

Le plus dur dans son métier : les pertes lourdes souvent liées aux intempéries et aux saisons, ainsi que les vols dus à son terrain facilement accessible depuis la route principale.

Coté distribution : il vend 90% de sa production au marché de St Pierre mercredi et dimanche (il a des clients fidèles) et 10% à des marchands intermédiaires (qui eux-mêmes livrent les restaurants et autres). Cette façon d’écouler ses légumes, lui permet de préserver sa marge mais il avoue que c’est la loi de l’offre et la demande qui détermine le prix et pas le planteur malheureusement. Il aimerait avoir plus d’aide de l’état pour lisser l’offre et la demande des légumes.